Nous avons récemment signalé que Le vaisseau spatial Orion de la Nasa a été équipé de caméras grand public (s’ouvre dans un nouvel onglet) pour prendre des photos de la mission Artemis 1. Depuis lors, Orion a effectué plusieurs survols lunaires, effectué un test en vol autour de la lune, a parcouru la distance la plus éloignée qu’il parcourra de la terre – 268 563 miles, et pendant tout ce temps, il a capturé des photos de la lune et de notre bleu planète.

Alors qu’il approche de la fin de son voyage, Orion vient de renvoyer une autre photo époustouflante – cette fois un gros plan de la surface de la lune alors qu’elle se prépare pour son retour à la maison. Au loin, vous pouvez voir la Terre s’élever derrière elle en forme de croissant de lune et un petit point rouge n’est qu’un artefact de l’appareil photo (changements numériques involontaires résultant du fonctionnement interne de votre appareil photo).

Il a été capturé lors d’un survol motorisé de 3 minutes et 27 secondes qui assurera l’atterrissage par éclaboussures du vaisseau spatial dans l’océan Pacifique au large des côtes de la Californie le 11 décembre.

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Mike Sarafin, le responsable de la mission Artemis 1, a déclaré : « À l’heure actuelle, nous sommes sur la bonne voie pour mener à bien une mission pleinement réussie avec quelques objectifs bonus que nous avons atteints en cours de route. Le jour de l’entrée, nous réaliserons notre objectif prioritaire un, qui est de démontrer le véhicule dans des conditions de rentrée lunaire, ainsi que notre objectif prioritaire trois, qui est de récupérer le vaisseau spatial. »

Au total, Orion était équipé de 24 caméras, chacune soigneusement positionnée pour capturer différentes vues du vaisseau spatial lui-même, de la terre et de la lune et de ce que les astronautes pourraient voir lors d’une future mission habitée.

Avec la mission de 25,5 jours presque terminée, Orion rentrera dans l’atmosphère terrestre à une vitesse stupéfiante de 25 000 mph et son bouclier thermique connaîtra des températures allant jusqu’à 5 000 degrés Fahrenheit. Juste avant sa rentrée, le module équipage et le module de service vont se séparer. Le module d’équipage (qui dans cette mission est sans pilote) reviendra, espérons-le, en toute sécurité sur terre pendant que le module de service brûlera.

La trajectoire d’Artemis 1 est conçue pour atterrir dans une zone de l’océan Pacifique exempte de voies de navigation, de terres et de personnes. Trois parachutes en soie de 116 pieds de diamètre seront déployés à 9 500 pieds tandis que le vaisseau spatial se déplace à une vitesse de 130 mph pour ralentir le vaisseau spatial à seulement 20 mph pour son splashdown. Si la rentrée et l’atterrissage sont un succès, la prochaine mission Artemis pourrait très bien revoir l’homme sur la lune pour la première fois depuis 1972.

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