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Le certificat d’influence deviendra-t-il obligatoire pour les créateurs de contenu ?



Crédit : Bruno Maltor

Si la régulation du marché du marketing d’influence n’en est qu’à ses prémices, le certificat d’influence délivré par l’ARPP permet de former les influenceurs sur des règles éthiques et déontologiques. Bruno Maltor, créateur du blog Votre Tour du Monde, a été l’un des premiers dans le secteur du tourisme à l’obtenir et à revendiquer plus de transparence sur un marché en pleine expansion, mais encore trop opaque. 

Créé par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), le certificat d’influence responsable est une « certification » qui permet à l’influenceur de maîtriser un socle légal concernant son activité. « Cela peut-être des lois concernant l’image des mineurs, la lutte contre le greenwhashing, des règles sectorielles ou bien encore environnementales », nous explique Mohamed Mansouri, directeur délégué de l’ARPP. Simplement mettre au fait les influenceurs du cadre légal de leur activité pour éviter les sanctions et les responsabiliser. Pour Bruno Maltor, cet examen est surtout une façon de faire son travail dans les règles : « C’est un guide des bonnes pratiques que j’ai passé il y a 6 mois et qui va dans le sens d’une influence plus transparente ». Et il n’est pas le seul à l’avoir obtenu puisque des influenceurs lifestyle ou mode comme Iris Mittenaere ou Noholita ont également passé la certification.

Face à des influenceurs qui ne respectent pas les règles de base, une réglementation progressive s’impose dans le secteur du marketing d’influence. « Cette économie est en pleine croissance. En 2019, les revenus que généraient ces activités s’élevaient à 5 milliards et demi d’euros, aujourd’hui le marché pèse plus de 12 milliards ! », s’exclame Mohamed Mansouri. La sensibilisation et la structuration sont donc essentielles pour que ce marché soit pérenne.

Aller dans la « bonne direction »

Pour Bruno Maltor, obtenir ce certificat entre dans une logique d’influence plus transparente : « On se dirige vers la bonne direction ». « J’encourage moi-même ce mouvement et je le mets en avant pour montrer que ce certificat a une certaine valeur. S’il n’est pour le moment pas obligatoire, il a au moins le mérite d’exister », ajoute-t-il. Et ce certificat pourrait-il le devenir, obligatoire ? Le Club Med a été l’un des premiers acteurs à le demander avant toute collaboration et ils sont désormais plusieurs, pas uniquement dans le tourisme, à en faire la demande pour s’assurer de la légalité du contenu et peut-être, aussi, du sérieux de l’influenceur. « Nous avons une responsabilité lorsqu’on s’expose sur les réseaux sociaux. Il faut montrer l’exemple et connaître les règles du jeu est important envers mes partenaires mais aussi pour les personnes qui me suivent », explique Bruno Maltor.

Vers des contenus plus responsables

Pour le directeur délégué de l’ARPP, le certificat permet également de se démarquer auprès des marques sur un marché devenu ultra-concurrentiel. « Il y a une multitude de créateurs de contenu et je pense qu’il est important de dissocier ceux qui font du bon travail de ceux qui ne prennent pas ce métier au sérieux. Il y a un cadre éthique et déontologique et il faut le respecter », ajoute-t-il. En parallèle, pour le créateur du blog Votre Tour du Monde, les contenus eux-mêmes doivent désormais faire l’objet d’une attention particulière : « J’essaie désormais de montrer l’exemple dans ma façon de voyager. Même si je ne suis pas parfait, je refuse de faire un aller-retour outre-Atlantique pour quelques jours seulement. Prendre l’avion pour prendre l’avion ça ne m’intéresse pas. Cet été j’ai par exemple fait une série sur les trains de nuit en Europe et réalisé un voyage entre New-York et Miami en train. Voyager d’accord, mais il faut montrer davantage le côté slow tourisme. Je le fais aussi pour tenter de sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux », conclut il.

Photo d’ouverture : @Bruno Maltor

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