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Le drone au cinéma : retour d’expérience d’un télépilote chevronné



Un spécialiste du drone et photographe aérien, actif depuis 2005, a récemment rejoint Videopardrone pour reprendre certains dossiers liés aux tournages et renforcer l’expertise cinéma de la société. Dans l’interview ci-dessous, il revient sur son parcours, ses projets et les défis quotidiens d’un pilote professionnel au service de l’image.


Pouvez-vous vous présenter ?

Je télépilote depuis une quinzaine d’années. Photographe à l’origine, je cherchais un moyen de réaliser des prises de vue aériennes. J’ai démarré avec un paramoteur radiocommandé capable d’emporter un boîtier plein format ; puis l’arrivée des drones DJI a bouleversé le marché.
Quand les chefs opérateurs et preneurs de son se sont mis à piloter eux-mêmes de petits drones, j’ai compris que la télévision deviendrait vite un secteur saturé et concurrentiel. C’est ainsi que je me suis orienté vers le cinéma.

Comment votre activité drone a-t-elle évolué ?

Entre 2005 et 2008, je courais dans les champs pour lancer mon paramoteur ; puis j’ai commencé à vendre mes clichés aériens. À l’époque, l’innovation faisait peur : montrer des photos prises du ciel ne suffisait pas toujours à convaincre. J’ai créé puis restructuré ma société à plusieurs reprises avant de rejoindre Videopardrone. Aujourd’hui, nous pouvons revendiquer de très belles références ciné.

Sur quels longs-métrages ou séries avez-vous travaillé ?

Essentiellement des productions internationales diffusées en streaming : plusieurs séries à succès, mais aussi des films comme Notre-Dame brûle, Marie-Antoinette, Adieu les cons, Raid dingue ou encore Le Trésor du petit Nicolas.

Quels types de plans réalisez-vous ?

Au départ, on nous demandait surtout des establishing shots : plans aériens très larges pour poser un décor. Désormais, cela reste fréquent, mais nous assurons aussi le suivi de véhicules, les plans d’ouverture ou de clôture, bref tout ce qui dynamise la narration.

Quel matériel utilisez-vous ?

L’Inspire 2 reste un grand classique, mais nous opérons surtout des gros porteurs capables d’emporter des caméras cinéma ; certaines configurations pèsent plus de 20 kg (toujours sous la limite réglementaire de 25 kg) et valent parfois plus de 200 000 €.
Nous avons également une quinzaine de drones FPV faits maison. Pour ces séquences très sportives, nous collaborons avec des pilotes indépendants de haut niveau.

Comment gérez-vous sécurité et réglementation ?

Paris est quasiment interdit de vol depuis deux ans ; c’est un vrai casse-tête alors que la capitale reste l’un des plus beaux décors du pays. En dehors de cela, 80 % des plans se tournent sous les 30 m.
Nous faisons systématiquement signer l’attestation d’information de sécurité de la DGAC à toute l’équipe, et nous organisons un briefing strict avant chaque prise.

Où voyez-vous le drone dans le cinéma de demain ?

Le drone a trouvé sa place : il n’y a plus un film sans images aériennes. Le FPV apporte un souffle nouveau ; la demande progresse vite. Et au-delà du cinéma, d’autres secteurs vont encore accélérer : il faudra toujours plus de pilotes qualifiés.

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