Louis Vuitton, la marque de luxe française fondée en 1854, a choisi la famille Coppola pour sa dernière campagne publicitaire. Le père, Francis Ford Coppola, est un cinéaste américain de renom, connu pour avoir réalisé le film « Le Parrain » et sa suite. Sa fille, Sofia Coppola, est également une réalisatrice talentueuse, connue pour des films tels que « Virgin Suicides » et « Lost in Translation ».

La campagne, intitulée « Un voyage commence souvent par une belle histoire », a été réalisée dans les campagnes argentines, à quelques kilomètres de Buenos Aires, où Francis Ford Coppola tourne actuellement son prochain film. Le visuel présente un échange entre le réalisateur et sa fille, dans une ambiance très intime, rappelant le courant impressionniste. Selon Pietro Beccari, vice-président marketing et communication de Louis Vuitton, « ce visuel magnifique d’Annie Leibovitz apporte une nouvelle contribution significative à notre campagne institutionnelle. Il saisit non seulement la qualité unique d’une relation père-fille, dans laquelle tous les deux s’enrichissent d’un partage d’expériences mais il évoque également l’héritage de Louis Vuitton en suggérant la transmission d’un savoir-faire d’une génération à l’autre. »

Cette campagne permet également à Louis Vuitton de renforcer son impact à l’international et de montrer son engagement pour le développement durable, à travers une donation à l’association The Climate Project, créée par Al Gore. Les sacs à main, les valises et les accessoires de maroquinerie de Louis Vuitton sont connus pour leur monogramme LV, qui est devenu un symbole de luxe et de style de vie haut de gamme.

Ils suivent une liste prestigieuse de personnalités, dont Mikhaïl Gorbatchev, Catherine Deneuve et Keith Richards, qui ont tous été photographiés pour la maison de mode.

Cette collaboration n’est pas surprenante, car Sofia est depuis longtemps une muse pour le designer Marc Jacobs de Vuitton, et a été la star des publicités pour la ligne de vêtements et le parfum éponyme de ce dernier.

En parlant au Times la semaine dernière, elle a révélé que cela a été un facteur dans sa décision de poser pour les publicités. « Je connais Marc Jacobs depuis que j’ai 18 ans », a expliqué la réalisatrice de Lost in Translation. « Nous avions des amis communs et nous sommes devenus amis. Je me souviens avoir demandé à ma mère de m’emmener voir Perry Ellis quand il travaillait là-bas. J’ai encore une boîte de vêtements de cette collection grunge quelque part. »