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Voyages & Tourisme

Marietton Développement s’intéresse (toujours) à Corsair et TUI



Quels seront les rachats ou les prises de participation futurs de Marietton ? Depuis l’acquisition d’Austral Lagons en 2021, le groupe dirigé par Laurent Abitbol a mis la pédale douce. Mais l’entreprise lyonnaise compte bien saisir de nouvelles opportunités. Corsair et TUI feront-ils partie de sa stratégie de croissance externe ? Laurent Abitbol n’a pas directement répondu, même s’il montre un intérêt certain envers ces deux entreprises.

Corsair ? « On va voir plus tard »

S’agissant de Corsair, Marietton a d’ailleurs des obligations convertibles au sein de la compagnie aérienne. Et ce, depuis le dernier tour de table de la compagnie, en 2020, nous a confirmé son PDG, Pascal de Izaguirre.

Lors d’une conférence de presse au congrès Selectour, dont il est président du directoire, Laurent Abitbol a précisé qu’il était le président du comité stratégique du transporteur aérien. « On est très présents chez Corsair », a-t-il expliqué.

Un renforcement capitalistique est-il prévu ? Pas tout de suite, en tout cas. « On va voir plus tard. C’est une belle compagnie, très verte, avec des Airbus A330neo. » Un élément pourrait jouer dans la balance des décisions futures : l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, membre du Comex de Marietton, s’intéresse au secteur de l’aérien.

TUI ? « Ça peut revenir »

Autre entreprise, autre marque d’intérêt. « On devait acheter seulement 50% de TUI et on avait le contrôle, a rappelé Laurent Abitbol pour évoquer ce projet avorté. On ne voulait pas acheter 100% du voyagiste », histoire de garder ensuite la force de frappe commerciale du géant allemand. Visiblement, la vente ne s’est pas faite à cause du Covid.

Par ailleurs, le patron de Marietton a expliqué qu’il avait conseillé au groupe TUI de diviser par 2,5 son chiffre d’affaires en France, pour équilibrer les comptes. « C’est ce qu’ils ont fait », se réjouit-il, tout en regrettant que le voyagiste ne rémunère pas assez la distribution. « Ils ont fait le ménage, ils n’avaient pas le choix. Je pense qu’ils vont moins perdre d’argent que d’habitude. » Et Laurent Abitbol d’ajouter, énigmatique : « ça peut revenir. Rien n’est fermé. En tout cas, on a les moyens d’acheter. Certares nous a donné les moyens d’acheter. »

Une question d’opportunités

En attendant, le groupe compte faire une acquisition plus modeste, d’ici un ou deux mois. Nous n’en saurons pas davantage puisqu’il faut d’abord informer le personnel.

Marietton se tient prêt à saisir de nouvelles opportunités, avec le fonds américain Certares, qui détient 50% du capital. Des opportunités qui sont parfois prévues de longue date, d’autres pas du tout. Havas Voyages a été acheté en trois semaines, pour « quelques dizaines de millions d’euros ».