Le sénat espagnol a récemment adopté une loi destinée à encourager les start-ups et les travailleurs nomades à s’installer en Espagne. La loi « start-up » prévoit des réductions d’impôt et des avantages fiscaux pour les entrepreneurs, ainsi qu’un visa spécial pour les travailleurs nomades.
Pour les entrepreneurs, le texte comprend notamment la réduction de l’impôt sur les sociétés et celle de l’impôt sur le revenu des non-résidents de 15% à 25%, pour une période maximale de quatre ans. Des déductions d’impôt sont également prévues pour tout investissement réalisé au profit d’entreprises nouvellement créées, jusqu’à 100 000 euros.
Pour les travailleurs nomades, le texte prévoit la création d’un visa d’un an, renouvelable quatre années supplémentaires. Passé ces cinq années, ils pourront demander la résidence dans le pays, à condition que leur employeur ou leurs clients se situent à l’étranger. Les digital nomads profiteront également d’une simplification des démarches administratives.
Avec cette loi, l’Espagne espère devenir une destination attrayante pour les start-ups et les travailleurs nomades, qui sont de plus en plus nombreux à chercher à travailler de n’importe où dans le monde. Depuis la crise sanitaire, de nombreuses personnes ont choisi de travailler à l’étranger pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, dans des destinations comme les îles Canaries ou Malte. Pour les destinations, cette nouvelle cible demande de repenser les offres touristiques et de s’adapter au « slow tourisme ». À mesure que les gouvernements adoptent ce type de lois, ces offres devraient se structurer pour répondre aux besoins des travailleurs nomades.