Airbus a créé une joint-venture avec une startup américaine pour concevoir un système capable d’abattre automatiquement les drones. Le dispositif est capable de détecter les appareils volant dans un rayon de 10 km.
Airbus est surtout connu pour son activité principale : construire des avions. Mais le groupe européen ne se contente pas de cela et a créé une joint-venture avec Dedrone, une startup californienne, pour vendre un système de sécurité capable de détecter des drones dans un rayon de 10 km… et de les abattre.
L’objectif principal de ce dispositif est, vous l’aurez compris, de lutter contre les drones illégaux, voire espions. « Partout dans le monde, des incidents avec de petits drones universellement disponibles ont révélé un manque de sécurité lors d’événements majeurs ou des installations sensibles telles que les aéroports », déclare Thomas Müller, directeur général d’Airbus Defense and Space, dans un communiqué. Son discours sécuritaire est appuyé par Jörg Lamprecht, PDG de Dedrone, qui affirme que « les petits drones ont, jusqu’ici, conquis l’espace aérien à basse altitude, alors que les criminels ont découvert cette technologie pour faire de la contrebande, de l’espionnage et des attaques terroristes ».
L’objectif principal de ce dispositif est, vous l’aurez compris, de lutter contre les drones illégaux, voire espions. « Partout dans le monde, des incidents avec de petits drones universellement disponibles ont révélé un manque de sécurité lors d’événements majeurs ou des installations sensibles telles que les aéroports », déclare Thomas Müller, directeur général d’Airbus Defense and Space, dans un communiqué. Son discours sécuritaire est appuyé par Jörg Lamprecht, PDG de Dedrone, qui affirme que « les petits drones ont, jusqu’ici, conquis l’espace aérien à basse altitude, alors que les criminels ont découvert cette technologie pour faire de la contrebande, de l’espionnage et des attaques terroristes ».
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La coentreprise propose ainsi une solution capable de réagir automatiquement en cas de menace. Le système utilise des caméras, des radars, des microphones et des scanners directionnels qui lui permettent de détecter et cibler un drone standard, comme tous ceux qui sont disponibles à la vente pour le grand public. Ces composants ont été développés par Dedrone. Airbus, quant à lui, ayant spécialement conçu un brouilleur pour désactiver toutes les communications du drone repéré et le faire crasher.
En France, la législation encadre strictement l’utilisation des appareils volants de loisir, mais la loi n’étant pas toujours respectée, il est prévu de la renforcer par des mécanismes de bridage automatique et de signalement à distance du propriétaire du drone. Les dispositifs de brouillage ciblés comme ceux conçus par Dedrone doivent assurer qu’un drone qui ne serait pas conforme aux préconisations puisse être écarté de sa trajectoire de vol.
Airbus n’est toutefois pas le seul sur ce marché. Des technologies existent déjà, et ont d’ailleurs été déployées pour l’Euro 2016. La France aurait utilisé à cette occasion le système Boréades développé par le groupe CS (Communication et Systèmes), qui a remporté un appel à projets lancé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) à l’initiative du Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN).
Source : http://www.numerama.com/tech/185982-airbus-veut-abattre-les-drones-a-longue-distance.html