Le salon « Paris pour l’emploi des Jeunes » ouvre ses portes ce matin à la Grande Halle de la Villette…
Et vous en profitez pour regarder de près une filière en pleine ébullition : la conception des drones.
Et si demain, vos enfants inventaient pilotaient mais aussi chassaient des drones ?
- De la SNCF qui vient de lancer sa filiale drone, Altamétris, pour surveiller ses infrastructures
- En passant par les drones caméramens de chez Pixiel
- Les drones vigiles
- Les drones agriculteurs, les drones thermographes ou même topographes de chez AzurDrones …
Ces engins arrivent progressivement dans tous les domaines de l’économie.
Potentiel gigantesque nous dit l’Union européenne: à partir de 2015, ce marché du drone représentera chaque année 10 milliards d’euros. Et 15 milliards d’ici à 2050.
Mais on n’en est pas encore là…
Aujourd’hui, c’est la phase bouillonnante de créativité.
Mais aussi d’instabilité. Comme au 19e siècle, aux débuts de l’aéronautique.
Prenons la formation de télépilotes par exemple on en est encore aux prémisses. Un certificat de qualification professionnel de télépilote devrait bientôt voir le jour, adoubé par la Direction Générale de l’Aviation Civile, la Fédération française des drônes civils et le Centre d’Excellence Drone de Salons de Provence.
Mais en attendant, pour obtenir le diplôme de télépilote, on vous pose encore des questions qui concernent les ULM… Ce qui est évidemment un peu à côté du sujet.
Et en amont, c’est toute une filière qui a besoin de mécatroniciens: hybride de mécanicien et d’électronicien…Ce sont ceux et celles qui vont concevoir et réaliser des drones.
Et puis en aval, on va avoir besoin de géomaticiens: pour exploiter les images rapportées par les drones.
Depuis 2012, 8000 emplois ont déjà été créés dans ces secteurs…
Mais pour l’instant exclusivement dans les PME.
Comme celle de Stéphane Morelli, Azurdrone, 30 salariés, 2 millions 5 de chiffres d’affaires cette année…
Les perspectives semblent d’autant plus positives que la France dispose d’un pôle d’expertise…
Le Centre Excellence Drônes … à Salons de Provence, piloté par Daniel Gigan, c’est un vrai fleuron français qui a vu ses effectifs et ses moyens augmenter de 30 à 40% par an depuis 2014. Le CED c’est l’Armée de l’Air, qui entraîne les fantassins d’autrefois à savoir manier ces drones qui sont autant de nouvelles armes. Utile aussi pour savoir distinguer entre bon et méchant drone quand ils sont partout.
Là aussi…tout un métier.
Source : https://www.franceinter.fr/emissions/et-si-demain/et-si-demain-07-mars-2017