Alentour, la plateforme des loisirs en France, « contribue au tourisme responsable », selon Timothée de Roux, son PDG. Par ses objectifs, sa méthode de travail et sa volonté de s’emparer d’un marché très disputé – celui des activités –, Alentour coche plusieurs cases en la matière.

Cet acteur B2B, qui cible les clients français mais aussi lointains via des partenaires, veut « simplifier la distribution d’activités en ligne ». « Alentour a connecté plus de 15 000 activités locales, et généré des dizaines de milliers de réservations cet été. C’est bien au-delà de nos espérances, et cela prouve qu’il y a une vraie demande. »

Timothée de Roux, le 8 décembre 2022, au Totec, à Paris.
© Linda Lainé

S’appuyer sur l’expertise locale

« Notre particularité, c’est de nous appuyer sur l’expertise locale. En nous rapprochant des institutionnels, qui sont ceux qui connaissent le mieux le tissu économique local, nous gagnons du temps. Le partenariat que nous avons noué avec l’Agence Savoie Mont-Blanc, par exemple, nous a permis d’agréger des centaines de prestataires dans ces territoires. »

Par ailleurs, « la distribution multicanale est cruciale pour le développement du secteur », estime Timothée de Roux. « En distribuant Alentour à des hébergeurs, des réseaux, … nous aidons à la diffusion d’un tourisme plus responsable. Un tourisme qui permet de lisser et de décentrer les flux touristiques ».

Lancée en septembre 2021 dans le cadre du plan de relance touristique, Alentour veut conquérir un marché encore très peu digitalisé. Selon la Banque des Territoires, seuls 5% du volume d’affaires (estimé à 22 milliards d’euros par an) enregistré par les prestataires d’activités touristiques provient d’une réservation effectuée via le digital.

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